Mardi 2 novembre 2 02 /11 /Nov 20:25

Cela a pris des semaines, des mois…
Prendre le temps, découvrir, apprendre à lire les signes, à entendre dans ce « non ! » crié ou murmuré un « encore », ou dans le lent décompte un « je n’en peux vraiment plus… »
Gagner en audace, pour oser aller un peu plus loin, vous donner ce que vous attendiez, admettre votre fierté en contemplant les marques que je laissais ;
Grandir en simplicité, pour que l’imagination débordante qui transforme un oreiller en instrument de punition, ou deux chaises en chenil pour chienne en chaleur se fasse un chemin, tente, essaye, découvre, et ose à nouveau, et invente la cotte de maille et tout un fatras d’accessoires anodins et dévastateurs
Murir complices, pour que vous puissiez suggérer un ingrédient qui m’aurait échappé, délicatement me dire que vous aviez un doux et cuisant souvenir d’orties ou que les cigarettes laissaient des morsures tellement belles sur les tétons.
Le tout sans un regard échangé…
Et j’ai forcé vos reins, de ma queue, de mes doigts, de vos plugs et godes, de tous mes doigts, lentement, sans retour, refermant le poing en vous.
Et j’ai marqué vos seins, de mes cordes, de ma cire, de ma cravache, de mes pinces ; je les ai rhabillés de douces dentelles entremêlées de punaise, distinction et discrétion garanties… tourments en prime.
Et vous n’avez plus réussi à tenir sur vos jambes, vous avez retrouvé votre position de chienne ouverte, offerte, cambrée, attendant douceur et douleur…
Des semaines… des mois…
Et ce jour là je ne vous ai pas forcée, ni votre sexe, ni votre gorge, ni vos reins ; je ne vous ai pas inondée de cire de sperme ou d’urine ; je ne vous ai imposé ni cravache ni martinet, je ne vous pas liée, attachée, menottée, entravée…
Je me suis juste assis, derrière vous, et j’ai posé une main sur chaque fesse, bien à plat, douces, tendres, respectueuses.
Laissant parfois les pouces jouer avec les globes, taquiner, mais à peine…
Juste posées, mais…
Mais je vous ai raconté tout ce que vous étiez
Je vous ai redit tout ce que vous aviez subi,
Je vous ai annoncé ce qui viendrait ensuite
Sans emphase, très monocorde, aucune implication, juste doux, délicat… mais creusant un sillon dans votre esprit, forçant votre être, votre désir, votre abandon plus profondément que ma main ne vous pénétra jamais…
Aucun geste
Juste des mots
Et je vous ai sentie partir, tomber, chuter, loin, et j’ai accompagné cette chute, je l’ai accélérée…
Vous êtes une chienne, vous êtes à moi…
Et sans un geste de ma part, vous avez chevauché cette vrille qui vous menait vers un tremblement absolu, un abandon total, un autre monde où la soumission prend toute sa saveur
Et vous avez tremblé, joui, longuement, sans en voir la fin
Et je vous ai ramenée à la surface, j’ai tiré la couverture pour vous protéger, et je vous ai laissée flotter dans ce nouvel éther, dans ce subspace découvert

Par icare.erog.fr
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Mardi 2 novembre 2 02 /11 /Nov 20:24

15 ans...
15 ans de tatonnements, d'essais plus ou moins fructueux, de tentatives, de jeux à pile ou face...
15 ans et quelques longues heures devant un écran, seule différence: Firefox a remplacé 3615...

15 ans et de trop nombreuses déconvenues, de mirages, de contacts fugaces dont les seconds mots sont tellement éloignés des premiers qu'on en vient à se demander qui écrivit les premiers pour leur compte.

Et quelques rares oasis, havre de "tranquillité" - ou de perturbations majeures, celles qui sont attendues, redoutées ET espérées.
Une pause, une éclaircie où deux joueurs deviennent deux personnes, s'apprivoisent, s'offrent, souffrent. Une croisière... mais sur des rapides; une exploration, une découverte, un défrichage...
Et la vie vanille impose ses écueils...

Puis arriva LE jour.

Sur ce terrain aride, Elle arriva.

Quelques rebuffades, banderilles pour poser le débat dan sa juste proportion, indiquer à un chaton qu'il ne serait pas le matou, pour le renvoyer jouer avec sa pelote.

"J'aime les hommes femelles"...

coup de tonnerre ... le rideau se fend ... un horizon nouveau s'ouvre

"tu seras ma petite pute" et l'envie de m'agenouiller devient irrépressible.

alors commença la danse de découverte, Lui ferais-je perdre Son temps, serais-je digne d'Elle?... et une clarté aveuglante de mon côté, déraisonnable, la conviction profonde et simple que je voulais m'abandonner à Sa volonté, me laisser ouvrir par Elle...

des questions par millions, comme les étoiles dans le ciel... et pourtant la certitude viscérale que je pouvais enfin naviguer droit ayant trouvé l'Etoile que je désirais pour me guider...

Troublée, perturbée en permanence, craignant Ses remontrances, désespérant de La décevoir... et heureuse à chaque mot, chaque consigne, chaque encouragement qui me disent que l'Etoile me guide...

respectueusement La servir, être digne d'Elle...

devenir Sienne

et faire ensemble les voyages qu'Elle veut...

Par icare.erog.fr
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